36e Festival du Monastier : the place to cuivres sera au château

Un nouvel élan marqué par un retour aux sources

Pour cette nouvelle édition, la Grande Scène quittera la place du Couvent pour venir s’installer dans la cour du château. Une ré-articulation s’opère dans la répartition des différents espace, replaçant le Festival dans son écrin originel, celui du château abbatial. Ce changement se fait d’une part en réponse à des contraintes logistiques et de financières, mais également afin de s’inscrire dans une dynamique de valorisation du patrimoine. En effet, l’année 2025 apparaît comme une date majeure pour le patrimoine de la cité Saint-Chaffre avec la célébration des 500 ans du château abbatial.

Gilles Mercier, président du Festival, explique : « Cette édition signera le retour des concerts dans la splendide cour intime et magnifiée par l’imposante façade du Château. Aussi, dans le souhait de valoriser ce patrimoine cinq fois centenaire, l’aménagement récent du Village du Festival lui permettra de se déployer en " encerclant " le Château comme pour mieux lui rendre hommage. »

La Brass Room sera également délocalisée. Ce rendez-vous informel des jam sessions noctures qui se tenait précédemment au boulodrome reviendra s’enraciner au centre-bourg, prenant ses quartiers au bar Le RéBémol.

Un concert d’ouverture inspiré de La Cène de Léonard de Vinci

Le concert d’ouverture sera le seul à ne pas se tenir au pied du château, mais au coeur de l’abbatiale Saint-Théofrède, là où se trouve l’orgue de 1518 que Benjament Steens fera résonner, accompagné de l’Ensemble Consort Musica Vera, de la Maitrise de la Cathédrale du Puy-en-Velay, des Trompettes des Plaisirs, sous la direction de J-B. Nicolas. Ce concert constitue un véritable événement au sein de cette édition puisqu’il s’agira de présenter une création réalisée en mars dernier à la Chapelle Royale du Château de Versailles, illustrant le célèbre tableau de Léonard de Vinci, La Cène. Musiques sacrées et musiques profanes se mêleront à travers l’interprétation d’œuvres de musiciens italiens du XVIe siècle.

« Ce sublime voyage musical transporte dans le temps au coeur de l’Italie de la Renaissance, patrie des génies de la peinture et de la musique. »

Un bal gangster swing, une session de jazz investigations, du punk, du funk, du psych-roch, du wild hypno...

Au cours des quatre autres soirées, artistes et formations de renom se succèderont, faisant voyager à travers diverses esthétiques musicales ayant pour fil conducteur les cuivres.

• Mercredi 6/08, le bal plongera les participants dans l’atmosphère fantasque
  d’un bar au temps de la prohibition, avec Tarmac Rodeo.
• Jeudi 7/08, un concert assis invitera à l’exploration de sonorités éclectiques, avec La Pieuvre Irréfutable et Mÿa.
• Le vendredi 8/08 sera placé sous le signe du britich-american rock’n’soul avec Rum Buffalo et Bad Fat & Napoleon Maddox.
• La soirée de clôture du samedi 9/08 invitera à un voyage entre Londres et Paris, avec le groupe engagé Fils de Teuhpu, déjà à l’affiche du Festival une vingtaine d’années auparavant, et Fülü à l’esthétique narrative et onirique.

« C’est une édition qui continuera dans la valorisation de tous les genres qui invitent les cuivres à se produire sur scène, afin de répondre aux attentes de tous les publics, de toutes les sensibilités. »

Cuivres en stage

Conjointement au Festival, des stages seront proposés, assurés par une équipe pédagogique de premier plan qui animera des session de pratiques individuelles et collectives. L’occasion de s’initier notamment à la fanfare romantique, à la musique ancienne et baroque, au jazz afro-américain, à la fanfare tzigane des Balkans.