Histoires de coupe : l'épopée azuréenne de Jérémie Clément

ven 22/12/2017 - 16:33 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:50

La coupe de France de football a toujours une saveur particulière pour tous les amoureux du balloon rond. Elle est parfois le théâtre d'exploits inoubliables et elle permet surtout de confronter les clubs amateurs aux clubs professionnels. Tout footballeur en herbe rêve un jour d'avoir la chance de tutoyer les stars qu'il regarde à la télé.
Au Puy foot, les joueurs sont sont "seulement" en National 2 mais pour la plupart, ils ont flirté une grande partie de leur carrière avec le monde professionnel. Les hommes de Roland Vieira préparent leur 32ème de finale de coupe de France, qui se déroulera le samedi 6 janvier à Colomiers, pensionnaire de National 2 également.
Après Loïc Dufau éliminé en demi-finale par l'OL de Gomis et Lloris, puis Jerry Vandam, le Chti qui a soulevé le trophée avec Lille, voici venu le tour de Jérémie Clément.

Une fois en 8èmes, une fois en 32èmes et une fois en quart
Le défenseur central de 33 ans Jérémie Clément a connu un parcours atypique en coupe de France, avec trois épopées significatives : d'abord en 2008 avec Arles, alors pensionnaire de National, qui se hissera jusqu'aux 8èmes de finale face à Amiens, alors en Ligue 2. Le défenseur originaire de Nîmes verra son équipe s'incliner aux tirs au but après un résultat nul (1-1).
Puis en 2011, avec l'équipe du Paris FC, toujours en National, il aura la chance de sortir Toulouse (1-2) au stadium en 32èmes de finale avant de s'incliner, en 16èmes, face au FC Sochaux de Marvin Martin (2-1), encore à l'extérieur.

Un formidable parcours pour le petit poucet azuréen
Mais son meilleur souvenir de coupe de France remonte à la saison 2013-2014 où il va enchaîner les exploits avec l'AS Cannes, équipe de CFA, en éliminant d'abord Troyes (2-1), alors en Ligue 2, au huitième tour, avant de s'offrir l'ASSE (1-1, victoire aux tirs au but) en 32èmes de finale. 
En 16èmes de finale, c'est une autre équipe de CFA, Plabenec, que l'AS Cannes va éliminer (1-0) avant de défier, en huitièmes de finale, le Montpellier de Roland Courbis, qui venait se sortir le PSG au tour précédent. Là encore, le petit poucet azuréen va jouer les troubles fêtes en inscrivant un but à la 120ème minute (1-0). Une formidable fête pour le club qui avait été rétrogradé administrativement en 2012.

"L'effet de surprise, ça peut marcher jusqu'en 32èmes de finale mais après..."
En quart de finale, c'est une équipe réputée pour être une spécialiste de l'épreuve que les partenaires de Jérémie Clément doivent affronter : l'En Avant Guingamp. Au bout de quinze minutes de jeu, le défenseur latéral droit est expulsé et le petit poucet se retrouve à dix. Il va pourtant faire bonne figure mais dans le dernier quart d'heure, Yatabaré inscrit un doublé et qualifie les Bretons. Les rouge et noir soulèveront le trophée quelques semaines plus tard en s'imposant 2-0 au stade France face à Rennes.
"L'effet de surprise, ça peut marcher jusqu'en 32èmes de finale mais après, les groupes pros sont concernés et ils ne vous prennent plus de haut", juge-t-il, "à ce stade, ça devient un objectif pour toutes les équipes".

Les coups de coudes de Brandao, l'arrogance de M'Baye Niang
Dans ce parcours, il a eu l'occasion de se frotter à quelques joueurs de renom : "face à Saint-Etienne, je me souviens d'un bon duel avec Brandao. On a mangé des coudes", glisse-t-il en riant, "et puis il y avait renaud Cohade et Jessy Moulin, deux joueurs avec lesquels j'ai été formé et avec qui j'ai joué à Arles. Il y avait aussi mon homonyme sur le terrain ce jour là".
Autre souvenir avec M'Baye Niang et Montpellier : "il ne nous respectait pas du tout, il nous prenait de haut et se la racontait mais ils ont un pénalty pendant les prolongations et il le met sur le poteau". 

Envie de montrer qu'on peut rivaliser ?
Qu'est ce que c'est l'esprit de la coupe selon vous ? Quand on est le petit poucet, on a encore plus de grinta ? Envie de montrer qu'on peut rivaliser ?

Maxime Pitavy

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