Vidéo: le recyclage dans la ligne de mire d'Alain Juppé

mer 22/06/2016 - 17:55 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:42

Que ce soit comme élu local (il est le Président de Bordeaux Métropole, une collectivité de 750 000 habitants environ) ou en tant qu'homme politique national (il est en tête des sondages pour la primaire de la Droite et du Centre), Alain Juppé a manifesté un grand intérêt pour le travail réalisé par Matthieu et Fabien Charreyre, les dirigeants de Vacher.
Altriom est une émanation du groupe Vacher et mise sur un triptyque infaillible pour n'importe quelle personne ayant en charge une collectivité : "c'est bon pour l'environnement. C'est bon pour les emplois créés. Ca coûte moins cher aux contribuables". De quoi remporter haut la main n'importe quel scrutin.

----Lambert, Juppé, Larcher...
Altriom avait déjà accueilli l'acteur Christophe Lambert récemment (lire notre article), et selon nos informations, le président du Sénat, Gérard Larcher, devrait également visiter le site polignacois au cours des prochains mois.-----"Nous proposons de trier 90 % des ordures ménagères, au lieu de 16 % aujourd'hui"
Grâce aux quatre brevets déposés par les frères Vacher et les technologies développées, ce "site est unique au monde". S'adressant à Alain Juppé comme s'il allait être le prochain président de la République, ils ont résumé ainsi la situation : "le système français propose aujourd'hui 16 % des tonnages triés, à travers le bac jaune. Le bac résiduel, c'est-à-dire notre poubelle la plus courante et dans laquelle on jette l'écrasante majorité de nos déchets, représente 84 % des tonnages et tous les jours, cette matière est enfouie ou incinérée. Nous proposons de trier 90 % de ces tonnages, au lieu de 16 %, ce qui créé de l'investissement et de l'emploi".
Ces solutions innovantes n'ont pourtant pas trouvé écho auprès de la COP 21. Pourtant des élus du monde entier se bousculent au portillon de l'entreprise de Polignac. Une délégation canadienne en provenance de Toronto est d'ailleurs attendue dans les jours à venir. "On espère être à la COP 22 au Maroc", ajoute l'entrepreneur altiligérien. Altriom permet d'obtenir 90% des déchets de la poubelle grise valorisés par le tri industriel automatisé, 90% des ressources naturelles préservées et seulement 10% en décharge.

"Chez nous à Bordeaux, on est encore dans la vieille économie"
"Lorsqu'on m'a proposé de visiter vos installations, j'ai immédiatement accepté avec beaucoup d'enthousiasme", explique l'ancien premier ministre, "chez nous à Bordeaux, on est encore dans la vieille économie car on a des usines d'incinération et des décharges. La perspective de recycler 90 % des déchets est formidable et m'intéresse également en tant que responsable national". Le prix du tri en France est de 180 € la tonne, c'est ce que ça coûte à nos collectivités. L'enfouissement est chiffré à 110 € la tonne, l'incinération à 160 € la tonne. "Notre système permet de tabler sur 50 € la tonne", se félicitent les deux frères Vacher, "on peut donc diviser par deux les charges pour la collectivité".
Dans le cas de Polignac, un investissement de 15 millions d'euros a permis la création de 20 emplois pour 40 000 tonnes. "Si on reporte ces chiffres au gisement d'ordures ménagères en France (ndlr : 15 millions de tonnes), ce sont potentiellement 7 500 emplois en France pour six milliards d'euros d'investissement, sans compter les importantes économies réalisées", soulignent Matthieu et Fabien Charreyre. 

----Wauquiez soutient Sarkozy
De son côté, le député de Haute-Loire, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et vice-président délégué du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, soutient Nicolas Sarkozy. Mais il sera "naturellement présent mercredi soir au meeting d'Alain Juppé", nous confie-t-il , en tant que secrétaire général du parti.-----De nombreux soutiens... au centre
Le cortège accompagnant le candidat à la primaire de la Droite et du Centre était composé de nombreux élus centristes du département, dont notamment les sénateurs Gérard Roche (MoDem) et Olivier Cigolotti (UDI), le président du Conseil départemental Jean-Pierre Marcon (UDI), Madeleine Dubois (UDI) vice-présidente et Jean-Noël Barrot (divers droit). 
Si on s'appuie sur la liste des soutiens en Haute-Loire, on remarque d'ailleurs une concentration des forces du centre... au détriment de la droite plus dure, incarnée dans le département par Laurent Wauquiez, qui avait pourtant obtenu lors des dernières élections régionales des scores écrasant, arrivant en tête dans 97 % des communes, avec des scores allant jusqu'à 87,50 %.

>> Découvrez ci-dessous notre reportage vidéo réalisé à l'occasion de la visite de l'entreprise Altriom. Alain Juppé répond aux questions de Zoomdici.

Maxime Pitavy

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