Un nouveau directeur aux commandes de l'Hôpital Émile Roux

, Mise à jour le 05/10/2015 à 18:23

Le Centre Hospitalier Émile Roux (CHER) du Puy-en-Velay a un nouveau directeur depuis le 1er septembre 2015 : Jean-Marie Bolliet. Il succède à Olivier Servaire-Lorenzet. Depuis un mois, il se familiarise avec son nouvel environnement de travail et plonge le nez dans les dossiers en cours.

Qui est-il ?
Jean-Marie Bolliet est originaire de Lyon. Il a débuté sa carrière juste après l'obtention de son baccalauréat en s'engageant dans le service santé de l'armée. " Je suis resté militaire engagé pendant six ans ", explique-t-il. Diplômé d'un Master 2 en droit et éthique hospitaliers, il a passé les concours pour devenir directeur d'hôpital. Le nouveau directeur du Centre Hospitalier Émile Roux a déjà un long parcours derrière lui : il est passé par la Haute-Savoie, la Loire... Avant son arrivée au Puy, l'homme de 46 ans était à la tête des hôpitaux du bassin de Thau (Sète et Agde). Le directeur a progressé en interne : " Ça m'aide à mieux appréhender les besoins de compréhension et de reconnaissance du personnel.

Déjà des rencontres avec les syndicats
Le nouveau directeur a déjà visité son établissement et a rencontré deux syndicats. " On a pu discuter à bâtons rompus ", témoigne-t-il. Ensemble, ils ont abordé les conditions de travail et les embauches. Pour rappel, les partenaires sociaux réclament 200 emplois supplémentaires pour travailler dans de bonnes conditions. Jean-Maris Bolliet ne donne pas de réponse précise à cette question mais souligne : " C'est une doléance permanente mais les ratios d'effectifs sont tout à fait dans la moyenne nationale. "

La télé-médecine arrive au Puy
En matière d'investissement, l'établissement doit se doter d'ici la fin de l'année de nouvelles technologies.


De gros travaux à l'horizon
La blanchisserie va être refaite. Le service est un groupement d'intérêt économique (GIE), il est utilisé par le Centre Hospitalier Émile Roux, celui de Sainte-Marie et 18 autres établissements. Aujourd'hui, il est partagé sur deux sites. Les travaux débuteront en novembre pour que la blanchisserie ne soit que sur un seul lieu : à l'hôpital ponot. La fin de travaux est attendue pour le 18 janvier 2017.
Les bâtiments de gérontologie doivent également subir une transformation. C'est un pôle intergénérationnel qui va le remplacer avec, bien sûr, la gérontologie mais également une crèche, qui ne devrait pas être uniquement réservée aux salariés de l'hôpital, ainsi qu'une morgue. Ces deux derniers services font douter l'Agence Régionale de Santé qui trouve qu'ils n'entrent pas dans le cadre des missions de l'hôpital.


Un autre changement attend le CHER
Le Groupement hospitalier du territoire (GHT), mis en place par la loi de santé Touraine, se dessine petit à petit. Yssingeaux, Brioude et Le Puy devraient s'unir dans ce cadre-là. Ensuite, chaque GHT doit être rattaché à un Centre hospitalier universitaire (CHU). Entre Saint-Etienne et Clermont-Ferrand, le Conseil de surveillance du CHER n'a pas encore choisi mais devrait trancher autour du 15 octobre. " Il est possible d'être rattaché aux deux ", explique Jean-Marie Bolliet. Il serait sans doute plus pratique pour l'Ouest du département de se référer à Clermont-Ferrand et pour l'Est à Saint-Etienne, mais le débat est en cours avec toute la prudence nécessaire puisque la loi n'est pas encore en application. La mise en place de ce système n'est pas attendue avant juillet 2016.

E.J.

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