Les salariées de l'association Léo Lagrange obtiennent gain de cause

mar 26/02/2019 - 14:22 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:56

En cause de cette situation, un transfert d'activité pour les accueils périscolaires et extrascolaires suite à une fin de contrat pour l'association Léo Lagrange Centre Est, à Paulhaguet. La Communauté de communes des Rives du Haut-Allier a lancé un appel d'offres en divisant les différents marchés, retenant Ville Auvergne et Les Pieds à Terre pour assurer les accueils périscolaires du mercredi et extrascolaires. L'intercommunalité a souhaité, quant à elle, garder la gestion directe avec les communes du périscolaire hebdomadaire. Mais lors du transfert d'activité et de contrats, comme il peut se faire d'une association à une autre ; quatre des salariées de Léo Lagrange Centre Est se sont retrouvées avec une perte d'heures de travail, entre 65 et 75%, et donc une perte considérable sur leur salaire, voire totale car deux n'ont pas souhaité signer le contrat proposé. Une situation qui n'est pas rare lorsqu'il y a des transferts d'activité, comme l'explique Pierre Marsein, secrétaire général de l'Union départementale de la CGT Haute-Loire. 

Faty Kounouvo, directrice du pôle enfance jeunesse sur le secteur de Paulhaguet est l'une des quatre salariées qui n'a pas souhaité signer le contrat proposé par l'association Ville Auvergne. "Le temps de travail est réduit à 15%, ce qui veut dire que je passe de 35 à 5 heures par semaine", lançait-elle lundi 25 février 2019, juste avant de se présenter à l'audience qui se tenait au Conseil de Prud'hommes du Puy-en-Velay. Et d'ajouter :

Le mardi 26 février, le Conseil de Prud'hommes du Puy-en-Velay a délibéré en faveur des quatre salariées. L'association Léo Lagrange devra leur verser les retards de salaire. Charge à l'association, si elle ne peut pas fournir des heures de travail suffisantes aux salariées, de procéder à des licenciements.
Stéphanie Marin 

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