La jeunesse n'oublie pas la déportation

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:33

La journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation a été célébrée au Puy-en-Velay ce dimanche 26 avril. Cette année, la libération des camps de concentration et d'extermination célèbre ses 70 ans. Yves Devèze a représenté le maire du Puy pour la cérémonie. Le sénateur Jean Boyer, le préfet de la Haute-Loire, Denis Labbé,  ainsi que les représentants des autorités ont assisté à l'hommage.

" C'est ma famille, c'est mon sang "
Les abords du square Coiffier ont été investis par une centaine de personnes venues se souvenir. Alexia Pointe est venue avec son grand-père, Henri Giroud, président de l'Association des déportés internés et de familles de disparus de Haute-Loire. Pour la jeune fille dont l'arrière-grand-père a fait partie des déportés, il est important d'être présent aujourd'hui : " C'est ma famille, c'est mon sang. On doit transmettre ces valeurs. 
Au micro, elle a transmis le message officiel des déportés. Il fait évidemment référence aux événements de janvier dernier en insistant sur l'attachement à la république et à l'union nationale. La jeune femme a terminé son discours : " Il appartient aux nouvelles générations d'honorer l'action et les sacrifices des déportés en agissant pour que le respect de la dignité humaine, la solidarité et la liberté triomphent à nouveau dans un monde plus juste et plus pacifique. "

Une lauréate passionnée
Monia Savel, une jeune fille de 17 ans, a lu un poème d'Anne Atik. Cette lycéenne a remporté le premier prix national du concours de la résistance et de la déportation en début d'année. Son travail est salué par Henri Giroud : " Elle est très intéressée par cette phase de l'histoire. "

Des gerbes de fleurs ont été déposées devant le monument dédié au square Coiffier.

E.J. 

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