Encore neuf postes menacés aux finances publiques de Haute-Loire

jeu 07/01/2016 - 13:34 , Mise à jour le 27/11/2020 à 08:38

Près de 100 personnes ont manifesté devant la direction départementale des finances publiques, rue des moulins au Puy-en-Velay, ce jeudi matin à 9h.
La fusion du Trésor Public et des Impôts, qui a déjà conduit à la destruction d'une cinquantaine d'emplois depuis cinq ans, menace neuf nouveaux postes en Haute-Loire en 2016 (2 138 en France).

"Le principal gisement pour supprimer les emplois publics"
"Alors que les agents de notre administration ne représentent que 6 % de la Fonction Publique, ils doivent absorber 54 % des suppressions d'emploi", déplore Jocelyne Limagne, secrétaire départementale FO DGFIP (Direction Générale des Finances Publiques) de Haute-Loire, et la Direction Générale des Finances Publiques semble être "le principal gisement pour supprimer les emplois publics".
Depuis 15 ans, les effectifs ont été réduits de 100 emplois et neuf postes doivent être supprimés pour cette année 2016 en Haute-Loire. Comme en plus les sites ferment les uns après les autres (Pradelles, Motfaucon, Fay-sur-Lignon, St-Julien-Chapteuil...), l'avenir de ce service public interroge.

Une grève prévue le 26 janvier
Peu avant le comité technique local (CTL), ce jeudi matin, près d'une centaine de manifestants ont crié leur colère et dénoncé les suppressions de poste, alors que dans les sites excentrés, les agents ont massivement dépointé.
Et un mouvement de grève est prévu le mardi 26 janvier prochain, à l'appel des fédérations de fonctionnaires CGT-Solidaires-FO, "pour une augmentation significative des salaires compensant la perte de pouvoir d'achat subie depuis des années, l'arrêt des suppressions d'emplois et des créations nettes d'emplois".

Les territoires ruraux en première ligne
Jocelyne Limagne est secrétaire départementale FO DGFIP de Haute-Loire. Quelles sont les principales raisons de ce mouvement ? Il y a aussi des centres qui ferment et ce sont les territoires ruraux en première ligne ?

La double peine
Georges Trescartes est secrétaire CGT FIP 43. Il y a des suppressions de poste récurrentes depuis des années, et la mobilisation de ce jeudi matin était à la hauteur des enjeux selon vous ? Il y a un double effet lié à ces restructurations car les conditions de travail se dégradent pour les agents encore présents et c'est aussi pour le contribuable un service de moindre qualité ?

Sollicité, le directeur Henri Rodier n'a pas souhaité réagir au micro de Zoomdici.

Maxime Pitavy

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