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A l'assaut des bonnes affaires au marché du jouet de Chadrac

dim 01/12/2019 - 20:39 , Mise à jour le 27/11/2020 à 09:01

« Je préfère acheter des jouets ici qu'en grandes surfaces »
De 10h à 17 h, une trentaine d'exposants sont venus s'installer à la Maison pour tous de Chadrac pour vendre leurs jouets. Jeux vidéo, poupées, voitures miniatures, vélos... Le choix était au rendez-vous et à prix cassés. Et puis, c'est aussi un moyen de libérer de la place dans le grenier : « je vends les jouets de mes enfants, maintenant qu'ils ont grandi et qu'ils ne s'en servent plus, je préfère les céder » explique Daisy, une des exposantes du marché, qui participe à l'événement pour la première fois. « Ça doit faire une dizaine d'années que le marché du jouet existe. Chaque année, on l'organise en même temps que le marché de Noël », lance Charlène Leyre, référente famille du centre social de Chadrac. « Nous sommes entre 10 et 15 bénévoles à s'en occuper chaque année. L'argent qu'on récolte (6€ par stand) est réutilisé pour des projets de l'association » ajoute-t-elle. Quoi qu'il en soit, l'opération ravit chaque année un grand nombre de personnes à l’affût des bonnes affaires, comme Magalie, 43 ans, qui a acheté une poupée pour sa fille : « je préfère acheter des jouets ici qu'en grandes surfaces, ça permet de faire des économies et de ne pas jeter des jouets qui sont encore en bon état ».
Une nouveauté : le Repair'Atelier
Mais la grande nouveauté du marché du jouet se trouve dans un coin de la salle, où deux hommes s'affairent à réparer les jouets qui leur sont présentés par les visiteurs, et gratuitement : « ça fait parfois mal au cœur de jeter un jouet parce qu'il est cassé, on est là pour les réparer » indique Jean-Jacques Belliot, membre du réseau écologie nature (REN), une association luttant pour la préservation de l'environnement et qui met en place ces « Repair'Atelier ». Mais ces ateliers ne se limitent d'ailleurs pas qu'aux jouets. En effet, d'autres sont mis en place par l'association pour réparer des objets de tous les jours, comme des grille-pains ou autres objets du quotidien. L'objectif : lutter contre le gaspillage et éviter que des objets soient jetés en leur donnant une seconde vie. « la plupart des gens n'ont plus à l'esprit qu'une fois cassés, leurs objets peuvent être réparés. Mais avec le climat actuel et les débats autour de l'écologie, ils commencent à en prendre conscience », assure Jean-Jacques Belliot.

F.R

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