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Portes ouvertes du supérieur catholique : de l'apprentissage au bac+3

Par maceo.cartal.3… lun 25/01/2021 - 12:00 , Mise à jour le 30/05/2021 à 00:00

Cette année marquera l’arrivée de nouvelles formations Bac+3 au sein de l’enseignement supérieur catholique. L'occasion de les découvrir lors des portes ouvertes virtuelles les 29 et 30 janvier, avec possibilité de visites individuelles. Malgré la mise en place d’un protocole strict, les équipes enseignantes font tout pour garder le contact avec les futurs étudiants pour qui l’accompagnement est nécessaire dans le choix de parcours.

Depuis ce mercredi 20 janvier, les élèves de terminale et les étudiants en réorientation peuvent inscrire leurs vœux de poursuite d’étude sur la plateforme Parcoursup et ce jusqu’au 11 mars inclus. « Mais qu’est-ce que je vais faire plus tard ? » ou encore « Je ne sais pas du tout où aller », voici quelques exemples de ce qu’il se dit dans la cour du lycée ou bien à la maison. Le choix de l’orientation est synonyme de doute chez beaucoup de jeunes. D’autant que, en plus de la crise sanitaire qui change l’organisation des épreuves du baccalauréat, cette année marque la première session du nouveau bac où disparaissent les séries L, ES et S en voie générale au profit de parcours de spécialités. Encore plus de questionnement donc auxquels les établissements d’enseignement supérieur privé vont s’efforcer de répondre lors des journées portes ouvertes (JPO) prévues les vendredi 29 et samedi 30 janvier 2021.

Des JPO virtuelles ou sur prise de rendez-vous

Dans un souci de respect des consignes sanitaires, les établissements proposent des JPO en virtuel. Mais, en insistant sur le fait que les futurs étudiants ont besoin d’accompagnement dans leur orientation, il est possible de se rendre sur place en prenant rendez-vous sur le site de l’établissement en question pour convenir d’une visite individuelle.

« Il faut inciter les familles à prendre rendez-vous, il ne faut pas que le jeunes aient peur où n’osent pas venir », insiste Michel Paulet, directeur du pôle de la Chartreuse, à Brives-Charensac.

De nouvelles formations et un accent mis sur les formations en apprentissage

Cette année, les lycées de la Chartreuse de Brives et de Saint-Jacques de Compostelle au Puy ainsi que l’ISVT de Vals-près-Le-Puy proposent chacun une nouvelle formation ouvrant ainsi la voie au Bac+3 (Administrateur d’infrastructure pour la Chartreuse, Bachelor Tourisme au sein de Saint-Jacques de Compostelle et Licence Pro Industrie agroalimentaire à l’ISVT). « Ces formations sont ouvertes en adéquation avec la demande des entreprises, les centres d’intérêts de nos étudiants mais c’est avant tout un échange avec les professionnels », annonce Michel Paulet.

Ces nouvelles venues s’inscrivent dans la volonté de mettre en avant les formations en apprentissage.

« Cela ne fait que deux ou trois ans que les lycées proposent des formations en apprentissage dans le supérieur […] aujourd’hui, sur le pôle de la Chartreuse, 20 % des étudiants sont concernés par une démarche d’alternance sur leur parcours. » Michel Paulet

Du côté de l’ISVT, étant une école agricole, cela fait bien plus longtemps que les formations en apprentissage sont présentes avec aujourd’hui plus de 40 % d’apprentis au sein de leurs effectifs. L’ouverture de la licence s’est fait en lien avec les entreprises comme pour les autres nouvelles formations. Cela va permettre d’avoir au moins un tiers d’enseignants formateurs, autrement dit des professionnels du secteur en question.
Enfin la mise en place d’une troisième année d’études permet pour les représentants des établissements supérieurs privés de « gagner en maturité à l’arrivée en apprentissage ».

Très peu de contaminations Covid à l'ISVT

Deux élèves d'une classe de BTS Anabiotec ont été testés positifs début janvier. "Nous avons pris la précaution de placer toute la classe en distanciel pendant une semaine", répond François Petavy, le directeur de l'ISVT. Depuis le début de l'année scolaire, ce n'était que la deuxième fois que ce scénario se présentait. La première fois cela concernait une classe de BTS agricole en novembre-décembre.

« L’apprentissage aujourd’hui ce n’est plus comme avant quand c’était restreint aux CAP, BEP et autre Bac Pro, maintenant des jeunes en apprentissage peuvent très bien continuer en école d’ingénieur ou ailleurs », avance François Petavy, chef d'établissement de l’ISVT.

Le bassin du Puy toujours plus attractif

« Nous n’avons rien à envier aux grandes villes universitaires en termes d’enseignement supérieur », affirme Michel Paulet. En effet, entre les DUT, BTS et autres formations du supérieur, la Haute-Loire possède une multitude de formations. Rien que sur l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur privé, ce sont une vingtaine de formations qui rassemblent environ 600 étudiants.

La grande majorité des cours en présentiel

Les formations « professionnelles » ont la possibilité d’assurer les cours en présentiel car ce sont des formations techniques. Les effectifs étant déjà réduits, il est plus rare de devoir passer par la mise en place de demi-groupes, sauf si cela est nécessaire. « Il y a très peu d’absentéisme et les étudiants ont envie de travailler et d’assurer leur formation. Les jeunes ont véritablement besoin de ces structures scolaires et jusqu’à présent tout se passe très bien pour nous », se félicite Michel Paulet.
Concernant les alternances, la majorité des étudiants ont pu rester en présentiel. Cependant, si cela n’est pas possible, l’établissement assure un suivi au sein même de l’école.