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326 décès dus au Covid-19 à ce jour en Haute-Loire

Par . . , Mise à jour le 17/05/2021 à 00:00

Si le nombre de patients en réanimation est resté stable cette semaine, oscillant entre 3 et 6, le nombre de décès à l'hôpital comptabilisé en Haute-Loire est passé de 155 dimanche dernier à 161 ce 17 janvier. Sans compter les 165 décès en établissement médico-social depuis la début de l'épidémie.

La situation de la Haute-Loire a oscillé entre haut et bas durant cette semaine. Le département était destiné à connaître mécaniquement les affres du couvre-feu dès lundi dernier du fait d’un taux d’incidence supérieur à 200. C’est finalement un couvre-feu national qui a été décidé. Il aurait de toute façon été instauré dans notre département.

Ce taux indicatif d’un ensemble de facteurs avait même atteint 249 vendredi mais il est redescendu un peu ce dimanche 17 janvier (241 selon le site covidtracker.fr).

Une situation similaire à celle du 1er décembre

Parmi les différents indicateurs qui servent à calculer le taux d’incidence, il y a le nombre d’hospitalisation et le taux d’occupation du nombre de lits théoriques de réanimation.

Parmi tous les départements de la grande région, le taux d’incidence de la Haute-Loire est celui qui a le plus augmenté la première semaine de janvier, soit une hausse de 60 % ; c’est le double de la moyenne régionale.

Le nombre d'hospitalisation est resté stable durant cette semaine numéro 2 de cette nouvelle année. 174 personnes sont hospitalisées pour motif Covid dans le département. ils étaient 163, le 9 janvier. Ce taux recoupe la courbe de décembre au moment du 1er décembre. La différence est qu’en décembre, la courbe était descendante lorsqu'elle est actuellement en phase de remontée après un long plateau de plusieurs semaines comme le montre la courbe ci-dessous.

Le haut plateau court depuis mi-décembre Photo par TC

 

Le taux d’occupation des lits de réanimation est quand même de 75%.

Le taux de positivité le plus élevé de la grande Région

Faut-il pour autant se rasséréner ? Ce n’est pas aussi simple. Le taux de positivité des tests, qui ont été moins nombreux cette semaine, est de 10,9% (le plus élevé d'Auvergne Rhône-Alpes). On relève 78 cas quotidiennement dans le département sur la semaine allant du 7 au 14 janvier. Ce taux était beaucoup plus bas avant Noël, mais on avait alors pratiqué beaucoup de tests avec le plan Wauquiez, analyse l’A.R.S. AuRA dans son point épidémiologique du jeudi 14 janvier 2021.

72 personnes sont retournées à domicile au cours de la semaine écoulée mais elles ont été plus de 80 à entrer à l’hôpital dont dix comptabilisées pour ce seul dimanche.

Pour l’ARS, l’épidémie va se diffuser chez les jeunes dans les semaines à venir

Le même rapport relève deux points d'inquiétude : l’un chez les plus jeunes et l’autre chez les plus âgés.

Dans les établissements médico-sociaux (essentiellement les Ehpad), “le nombre de signalements a doublé par rapport à la semaine 53 "(dernière semaine de 2020) avertit l’ARS. Il y a eu 40 cas confirmés parmi les résidents de Haute-Loire du 4 au 10 janvier et 27 parmi le personnel.

L’agence régionale de santé prévient aussi que "dans les semaines à venir, l’épidémie va s’intensifier, spécialement chez les jeunes ".

Cette tendance est très visible dans le tableau de synthèse du taux d'incidence par âge proposé par Covidtracker. On peut y constater le rougissement des cas chez les 10-19 ans mais surtout chez les 20-29 ans dont le taux d’incidence est de 377, encore loin derrière celui des plus de 90 ans qui sont toujours les populations les plus sensibles avec un taux qui culmine à 769 , trois fois plus que le taux moyen de 241.

le tableau de suivi du taux d'incidence par âge Photo par covidtracker.fr TC

Dix cas du variant anglais dans notre région

Enfin, le rapport hebdomadaire de l’ARS révèle combien de cas du variant V177 dit britannique ont été diagnostiqués durant la semaine écoulée dans toute la région AuRA. Il y en a eu dix de révélés par les tests. 

Parmi eux, huit sont issus de personnes rentrant des îles britanniques, un est un cas contact d'une personne qui a voyagé en Angleterre mais un des cas n’a rien à voir avec les deux situations précédentes.

Le variant est donc bien présent, quelque part en Auvergne-Rhône-Alpes. Les tests à venir vont permettre de mieux préciser sa diffusion qui paraît inéluctable.

T.C.