Un souffle de solidarité en Haute-Loire

Les Virades de l'Espoir se déroulent ce dimanche un peu partout en France. En Haute-Loire, c'est à Aurec-sur-Loire, à Grazac, aux Estables et à Monistrol-sur-Loire que le mouvement sportif et solidaire a été organisé.

A chaque commune son histoire
Nous avons rencontré Laurence Lionard à Grazac, c'est elle qui a initié les Virades dans sa commune il y a 13 ans : " Je l'ai fait avec l'arrivée de ma nièce qui est atteinte de la Mucoviscidose. Avec le temps, on voit que les choses avancent : grâce à la recherche donc aux dons, l'espérance de vie de ma nièce est passé de 20 à 43 ans. C'est un progrès énorme ". Bruno Perret, l'initiateur de l'événement aux Estables, a débuté cette aventure il y a une quinzaine d'années : " Mon fils est malade. Aujourd'hui, il a 39 ans et il va bien. Cette journée permet d'informer, de diffuser un message. C'est un mouvement solidaire qui fait du bien aux familles touchées ".

Tous les ingrédients réunis
Avec un soleil encourageant, plus d'un millier de participants sont attendus sur le département. Différentes épreuves sont proposées au cours de la journée : parcours en VTT, en randonnée, chasse au trésors, zumba, chiens de traîneaux... Il y en a pour tout les âges mais surtout pour tout les goûts, le but étant, bien entendu, de récolter le plus de dons possibles pour soutenir la recherche ou même l'accès au soins. Laurence Lionard dresse le bilan des années passées : " Nous sommes vraiment très dépendants de la médiatisation. Notre record de fréquentation a été atteint en 2007, à la suite de l'hommage à Grégory Lemarchal ". 

Se sentir concerner
Nous avons rencontré quelques participants. Blandine est âgée de 37 ans, elle nous explique sa présence aux Estables : " J'adore les randos alors quand on a l'occasion d'en faire une dans un cadre aussi beau et pour une bonne cause, on ne se prive pas ! D'ailleurs, je ne connais que peu la mucoviscidose mais j'ai pris des brochures pour en savoir plus. Après tout, c'est le type de maladie qui peut toucher n'importe qui ".

C'est le sourire aux lévres et avec le sentiment du devoir accompli que les participants ont pris la route pour quelques kilomètres d'efforts.

E.J.