Roi de l'Oiseau : '' Il faut continuer à impliquer les gens ''

, Mise à jour le 06/10/2015 à 15:53

" C'est extrêmement positif. " La 30e édition des fêtes du Roi de l'Oiseau s'est clôturée le 20 septembre avec le grand défilé et l'heure est déjà au bilan pour l'association organisatrice. Marc Jamon, avant de quitter la présidence de cette dernière a tenu à faire le point.

Une fréquentation en hausse
Depuis la fin des festivités, l’association fait les premières analyses de la fête. Plusieurs indicateurs aident à se rendre compte du succès. Entre autres, la forte augmentation des ventes de programmes et de médailles ainsi que les locations de costumes qui montrent la hausse de fréquentation. " Il y avait plus de participants au défilé et beaucoup plus de spectateurs ", appuie l'ancien président. Non seulement la fréquentation augmente, mais il y a un renouvellement des générations. Ce qui a été vrai pari pour l'organisation : " On a passé un cap ! "

Des évolutions à prévoir
Cette forte affluence peut représenter un danger dans les années à venir avec moins de costumes en proportion, des marchands ambulants " non historiques "... Pour éviter ça, l'association pense augmenter : la programmation de rue, la logistique, le parc de costumes en location mais aussi la communication. De nouveaux espaces doivent être trouvés pour palier au manque de place : " Il y a des réflexions mais rien n'est décidé. " Des extensions demanderont des moyens supplémentaires pour le financement et la surveillance.

----Autofinancement de 40 %
Les Fêtes du Roi de l'Oiseau sont financées à 60 % par des suventions diverses et à 40 % par les bénéfices réalisés sur les location de costumes, les entrées de spectacles, les ventes de plan et de médailles, les redevances des tavernes, des emplacements du marché, du sponsoring...-----" On ne nous a pas livré ce qu’on avait commandé "
Le déménagement du bal jusque devant le Musée Crozatier a plu, le marché a connu un franc succès, l'éclairage de la Cathédrale Notre Dame du Puy a séduit, le camp de François Ier a passionné... Seule ombre au tableau : le spectacle pourtant tant attendu L'Archer et la Lune. " Il n'était pas à la hauteur de nos espérances. On voulait un spectacle extraordinaire et je crois qu’on ne nous a pas livré ce qu’on avait commandé ", explique Marc Jamon.

Moins de monde en vieille-ville

Pour cette 30e édition, la basse ville a été bien plus fréquentée que la vieille-ville, une tendance s’est inversée avec les années. En cause ? La descente du bal devant le Musée Crozatier, l'agrandissement du marché... L'association organisatrice va se pencher sur ce point qu’il faudra améliorer dans les années à venir. " On a des idées et des pistes pour dynamiser la haute ville ", confie Marc Jamon.

L'ancien président pense aussi à un autre point : " Pour le moment, je pense que nous sommes à l’abri, mais il y a le risque que les fêtes historiques passent de mode. " L’association ne se fait pas de mauvais sang pour cela. La forte participation du public est un signe du succès de l’événement atypique : " Il faut continuer à impliquer les gens. "

Emma Jouve 

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