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Quitter la Haute-Loire, le choix gagnant de Jean-Noël Barrot

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:47

C'est un envol politique, ou plutôt un départ de fusée. En se présentant dans les Yvelines sous l'étiquette Modem/En Marche aux dernières législatives, Jean-Noël Barrot prenait le risque d'un parachutage raté. C'est l'inverse qui s'est produit : en dix jours, le fils de Jacques Barrot est passé du poste de conseiller départemental d'Yssingeaux à celui de député, vice-président de la commission des finances à l'Assemblée Nationale. 
Face aux médias pour justifier la baisse des APL
"C'est un rêve qui se réalise"déclarait-il le soir de son élection, le 18 juin. A 34 ans, cet ancien chercheur en économie à Boston est arrivé dans le gotha de la politique française. Il quittera son poste au conseil départemental prochainement, afin d'éviter un cumul des mandats. Pour le député de la majorité, qui va bientôt retourner enseigner à HEC Paris, le dernier lien avec la politique altiligérienne va bientôt céder.

Contrairement à d'autres jeunes parlementaires macronistes, "bizutés" par les anciens de l'Assemblée, Jean-Noel Barrot s'est déjà fait une place. Son discours remarqué sur les politiques du logement, au Palais Bourbon le 20 juillet, l'a propulsé dans l'arène médiatique. Sur les ondes de France Inter comme dans les colonnes de Capital, c'est lui qui justifie la très impopulaire baisse de 5€ des APL. 

L'éclosion de cette carrière politique, sortant brutalement de son oeuf altiligérien, a attiré l'oeil des caméras. Lundi 7 août, BFM TV a consacré un portrait à l'un de ceux qui "vont faire 2018". Logique, pour celui qui était déjà "l'un des docteurs en finance les plus prometteurs du monde" en 2013. Ce départ de la Haute-Loire, Jean-Noël Barrot ne le regrettera probablement jamais.

Clément L'hôte

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