Portraits : Qui sont les Vellaves ?

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:51

Camille a 7 ans. Sa grand-mère, qui habite depuis peu à Vals près Le Puy, nous confie que la petite fille aime beaucoup aller en vacances chez des amies. Qu'elle a fait du cirque et maintenant du poney. Elle aime aussi aller chez ses grands-parents avec lesquels justement elle est en train de jouer au parc Henri Vinay du Puy. Elle va rentrer en CM1 et c'est déjà une jeune fille très active. Aucun doute, la mamie de Camille ne cache pas sa fierté : « Elle m'offre souvent de beaux dessins ».
Quant à elle-même : « À mon âge, je continue de profiter de la vie avec mon époux. Cela fait 63 ans que nous sommes mariés. On tient encore à bien profiter de la vie, on passe du temps avec nos enfants et petits enfants. »

Marine est en terminale littéraire. Elle s’est prêtée au jeu avec grâce : « Il y a deux phrases qui, je trouve, me correspondent vraiment, la première c'est : Elle riait un peu trop fort chaque fois qu'elle était un peu trop triste. Et la seconde : Le progrès c'est danser sur la chanson sur laquelle tu pleurais. »

Nadège habite à Coubon et sa collègue Joëlle à Beaulieu. Elles sont commerçantes dans une petite épicerie de la rue Pannessac au Puy. « La journée des droits de la femme, ça nous évoque pas grand-chose. Ça ne change rien pour nous, regardez on est même les deux seules à travailler ce soir. »

Cela fait trois mois que Marina et Glwadys sortent ensemble, après avoir été présentées par des amies communes. « La journée des droits de la femme nous évoque un moment de tolérance et de reconnaissance des droits de toutes les femmes du monde, avec leurs différences qui font que chacune d'elle est unique. »

Lucie a mené un réel combat, ce jeudi 8 mars, pour tenter de faire comprendre que non, ce n'était pas la journée de la femme mais, bel et bien, la journée internationale de la lutte pour les droits de la femme : « Non, le 8 mars les femmes ne veulent pas des fleurs, ni des chocolats gratuits, mais des droits pour le reste de l'année ». Sa phrase fétiche, qui selon cette Ponote la décrit au mieux, est : « Si les pensées sont des papillons, je suis un arbre à papillons. Je les attire, mais après ils ne s'envolent plus ».

Ces deux femmes pressées, qui ont un moment hésité à prêter leurs portraits, se prénomment Gaëlle et Marie-Eve. Elles résident à Vergezac et Le Puy.

Martine est professeure de philosophie. Audrey, elle, enseigne les mathématiques. Et Anne-Claire est documentaliste. Elles travaillent toutes trois au lycée public Simone Weil du Puy, où elles se mettent à la disposition des élèves pour les soutenir dans l'enseignement qu'ils reçoivent, se réjouissent-elles.

Julie habite au Puy. Sa bonne humeur est communicative quand elle évoque « le miel de la vie ».

A.D.

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