Marc Petit a été reconnu coupable d'agression sexuelle sur une salariée du Conseil départemental du Puy-de-Dôme. Les faits s’étaient produits en juillet 2016 à Istanbul (Turquie) peu après l’annonce du classement d’une partie de l’œuvre de le Corbusier au Patrimoine mondiale de l’humanité par l’Unesco.
L'avocat général de la Cour d'appel de Lyon avait requis 8 mois avec sursis.
Dans le jugement de ce 18 novembre, Marc Petit est également condamné à verser 4 000 euros de dommages et intérêts à la victime pour préjudice moral et 2 000 euros au Conseil départemental du Puy-de-Dôme. En revanche, son nom ne sera pas inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijaisv).
Depuis le jugement de première instance, la majorité des élus du conseil municipal de Firminy a demandé, en vain, son retrait de la fonction de maire et plusieurs d'entre eux ont démissionné. La fédération du PCF de la Loire a pour sa part confirmé l'exclusion de Marc Petit du parti. S'il "décide de se retirer, elle soutiendra le candidat désigné par la majorité municipale pour lui succéder", précise lundi la fédération dans un communiqué.