Deux tentatives de car-jacking à l'hôpital Emile Roux

, Mise à jour le 27/11/2020 à 08:45

Peu avant 20h30, ce lundi 13 mars 2017, plusieurs équipages de police sont intervenus à l'hôpital Émile Roux au Puy-en-Velay pour un car jacking, c'est-à-dire le vol d'un véhicule par la violence.

D'après les renseignements recueillis, un homme décrit comme armé (d'une arme de poing) et grimé, aurais pris à partie une automobiliste, qui s'apprêtait à monter dans son véhicule, au niveau du parking des urgences. Il l'aurait frappée au visage et aurait actionné une bombe incapacitante.
Devant la résistance de la victime, qui refusait de lui donner les clefs, il se serait enfui et s'en serait pris, quelques instants après, à un second automobiliste, un homme, qui venait de déposer son épouse au centre hospitalier.
Alors qu'il se trouvait à l'arrêt dans son véhicule en train de téléphoner, le même agresseur présumé aurait surgi et menacé la victime avec un revolver. Celle-ci aurait  également résisté et des coups auraient été échangés entre les deux hommes. Le malfaiteur présumé se serait une nouvelle fois enfui. Des témoins ont indiqué qu'il était susceptible d'avoir pris la direction de la Borne.

L'ensemble des équipages, appuyés par des pompiers présents aux urgences, ainsi que le service de sécurité de l'hôpital, ont tenté de le retrouver durant de longues heures. Des recherches fructueuses puisque, peu avant 22h30, l'homme a été repéré dans le cours d'eau, dissimulé dans une cavité.

"Bien qu'il s'agissait de faire preuve d'une grande prudence eu égard au caractère dangereux de l'individu, raconte le capitaine Mazière du commissariat ponot, un policier s'est jeté à l'eau pour l'interpeller". L'homme s'est rebelé et s'est opposé violemment à son menottage. Il portait notamment un revolver à grenaille, une bombe de gaz et un petit gyrophare.

Conduit au commissariat, l'homme a été placé en garde à vue. "Abondamment connu de nos services, il a reconnu les faits, sans pour l'heure donner plus d'explication", relate le capitaine Mazière.

La jeune femme, elle, s'est vue prescrire une ITT (interruption totale de travail) de cinq jours.

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